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Ensemble, ici et maintenant !

Depuis une semaine nous errons dans une ère sans nom ou plutôt une ère où tout est inconnu sauf son nom : le confinement. Je n’entrerai pas ici dans le débat de respecter ou non les règles de confinement car même si je sais que la question se pose pour certains, en dehors des contraintes de travail j’entends, elle ne se pose pas pour nous.


Tous les repères sont abolis et nous naviguons à vue dans une sorte de no man’s land. Je me sens un peu comme quand je découvre un nouveau monde dans Mario :

- allons-nous nous faire attaquer par des champignons ou par un dragon lanceur de feu ?

- allons-nous tous avancer au même rythme sans avoir envie de jeter conjoint ou enfant dans la lave ardente (pour ça rien de plus simple il suffit d’ouvrir la porte, de le jeter dehors et de refermer à clé…) ?

- Bowser (le monstre dans Mario pour les non aficionados) sera t-il super super fort ou juste un peu costaud mais jouable quand même ?

- et surtout, surtout combien de temps va durer le niveau ? Au bout d’une semaine nous savons maintenant que nous sommes loin d’avoir atteint le drapeau indiquant la moitié du monde…


J’espère que vous ne m’en voudrez pas pour cette métaphore hasardeuse mais en même temps cela fait du bien de dédramatiser…


C’est donc cela vivre au jour le jour, je prends plaisir à expérimenter le carpe diem. Nous tentons tous aux 4 coins du monde, de Washington à Sillé le Guillaume en pensant par Le Havre (spéciale dédicace à mes morues d’amour), de prendre chaque instant exactement comme il vient. Chaque jour l’un après l’autre, chaque pas l’un après l’autre comme on gravirait un sommet. Il serait hypocrite de nier que je me pose malgré tout la question à savoir quand et comment tout cela va se terminer mais cette pensée passe, fugace et laisse rapidement sa place au « on fait quoi maintenant ? » crié en chœur par les 3 enfants.


Je lis et j’entends beaucoup de choses sur la société de demain, l’après coronavirus, sur notre capacité à « tenir » tous ainsi confinés mais pour une fois j’ai envie d’accepter sans anticiper, sans lutter, de laisser naviguer notre barque au gré du courant en nous laissant simplement porter par sa force… Ah on me dit dans l’oreillette que ça s’appelle lâcher prise, alors allons y gaiement (en notre for intérieur 😅). Au passage je vous conseille cette excellente séance d’auto-hypnose sur le lâcher prise


Autres salles autres ambiances :

- Pour ceux qui sont plus tendus que détendus, je vous invite à suivre le journal du confinement de Pierre Emmanuel Barré, il m'embarque toujours avec son humour décapant.

- Pour ceux qui ont envie de s'évader à coups de clowneries, ma grande amie Juju vous propose son interprétation du confinement clownesque


Allez bonne chance à tous, courage aux soignants, à ceux qui bossent et puis on se retrouve dans une semaine pour savoir si d’ici là on vit encore au pays des bisounours ou si le confinement a viré à la séquestration violente. To be continued...

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